L'anon plus c'est pas fou

Le meilleur acteur de tout les temps j'ai nommé bien sur le formidable Clive Owen revient dans un thriller noir futuriste, non sans rappelé Black Mirror tout en jouant sur un air de déjà vu. Un premier atout classe et de taille pour une production netflix qui sur toute la première partie vas nous tenir par la barbe le temps de poser l'intrigue. Inspecteur dans un monde ou toute les informations privées des concitoyens sont en affichages "tête haute" quand on les regardes, on apprend vite que l'anonymat est le pire ennemi de cette société angoissante à la big brother. Les pensées ne sont plus propriétés privées et lorsque notre héros se retrouve face à une jeune bombe atomique anonyme, curieusement il retrouve son humanité et sa sociabilité. Bon ce n'est pas aussi simple, le principe du :" vient dans ma tête lire mes fichiers" est devenu la norme et les pirates du films sont très "pro" et priori vraiment tordu. La frontière entre le bien et le mal devient douteuse, il était temps ! Lorsque la pensée ainsi que la vue sont piratées à distance, le jeu commence. Netflix a ainsi réalisé un gros travail visuel sur l'intégration de ces fichiers mémoires avec des séquences à la première personne assez violente pour la plateforme, et malgrés tout, cette outils a été bien exploité. Les questions existentielles posées par les scénaristes sont dans l'air du temps, comment redéfinir la liberté lorsque nous somme toujours surveillé, tout est une histoire de point de vue si nous choisissons de se faire abuser par le système en l'intégrant ou au contraire si nous nous mettons en marge du système pour garder notre anonymat.