La famille américaine, version sous médicaments.
C'est vrai qu'avec un titre et une BA pareille, on aurait pu s'attendre à plus rire ! Enfin d'avantage, parce que les piques et l'humour noir sont nombreux à nous faire sourire au milieu de cette déprime.
Là où le film est bon, c'est par sa prise de position à contre pied de la recherche du bonheur à l'américaine. Quasiment aucun des personnages n'arrivent à le trouver ailleurs que dans la méchanceté ou les médicaments. J'aime cette version, mais elle n'a aucune limite et pas de possibilités d'offrir une alternative à ses personnages.
On assiste alors à de longue scènes de pleurs, de jérémiade et de comportements déprimant, aussi bien pour nous que pour les acteurs. Ces derniers offrent une version convainquante de ces dépressifs chroniques, surtout Ezra, qui nous offre ici sa deuxième prestation surprenante de malade.