Cela faisait un bon bout de temps que je ne m'étais pas replongé dans un film de François Truffaut. Je le fais ici avec le personnage d'Antoine Doinel que j'avais, comme tout le monde ou presque, découvert avec Les 400 coups.
Antoine est désormais un adolescent dont les rêves de liberté ont trouvé enfin une réponse. Le bonhomme vit seul dans la capitale française, subvenant à ses besoins en travaillant dans une maison de disques, assigné à la production de ceux-ci. Antoine est un passionné de musique et lors d'un concert, il tombe amoureux d'une jeune femme.
Cette liberté qu'il a trouvée, Antoine la perd avec l'amour. Et encore un amour à sens unique. Donc le bonhomme va courir après une jeune femme qui ne le considère comme un ami. Cependant, Truffaut manque son coup. Hormis la séquence d'échange de regard lors de la salle de concert, rien à signaler. C'est propre mais sans génie pour autant.
Le problème vient surtout de Léaud qui est plat et ne rend pas la même âme à son personnage que pour Les 400 coups. C'est assez insignifiant. Mais le plus gros problème vient du fait que les paroles de Marie-France Lisier ne sont pas en phase avec ses lèvres. La faute à une postsynchronisation absolument horrible et qui rend l'actrice totalement insupportable.
Personnellement, je trouve ça assez surfait, le thème est évoqué sans réelle profondeur, avec des personnages très plats et sans relief. Ce n'est pas du tout un bon Truffaut !