Do dogs go to Heaven ?

La narration introductive met le film dans son contexte, à la manière d’un documentaire fictif, présentant le film comme une relique perdue dans les années 70, avant d’y faire plonger le spectateur.
L’entrée en matière est assez longue, elle nous donne cette impression d’être un étranger, dans un récit qui, dans un premier temps prend un ton léger, celui d’une sœur qui aide son frère à faire son deuil, sous la forme de ce qui pourrait être comparé à un jeu.
La mise en scène est simpliste, l’esthétique très neutre participe à ce que le personnage remette en question sa notion de réel.
En se plaçant dans l’œil du frère on interprète sans réellement le voir dans un premier temps des phénomènes de plus en plus ressemblants à ce qui est décrit autour des différents cercles.
La frontière entre fantasme et réalité devient de plus en plus ténue, l’esthétique s’assombrissant légèrement sans pour autant changer de « charte visuelle ».
C’est bien à travers le regard des personnages et les moments sombres que l’on se met à croire en cette mise en scène devenant plus réelle en avançant.
On ne sait jamais vraiment s’il s’agit d’une réelle folie à deux ou d’une pérégrination imagée de manière simplifiée.
Une critique serait à faire de ma part sur la présence de la figure de Baphomet, souvent présente à l’écran, en aucun cas historiquement, cette figure fait office de représentation de l’enfer de manière générale, à part dans la culture américaine où il y est faussement amalgamé.
La « deuxième » fin, ne nous apporte pas de réelle réponse me semble t-il sur la véritable nature/authenticité de leur quête, j’y reviendrais sous doute après un deuxième visionnage.