2 ans seulement après son premier long, «Le Dernier Voyage», Romain Quirot nous revient avec ces «Apaches», vrai-faux film d'époque assumant complètement son côté anachronique et décomplexé.
Et, à l'image de son précédent film, il se départit de ce que le cinéma français a l'habitude de nous proposer, ici en terme de films à résonance historique, et cela en injectant des codes du western et de la BD dans ce tableau haut en couleurs qu'il dresse de ces ancêtres à la "Bande à Bonnot".
Voguant quelque part entre «Gangs of New York» et «Peaky Blinders», ce second long-métrage serait surtout à rapprocher du style survitaminé de Guy Ritchie, de par l'énergie qu'il dégage, de par son casting prenant un plaisir non-dissimulé à jouer les hors-la-loi sans pitié (en particulier une Alice Isaaz en mode bien vénère), de par son aspect plastique soigné ou encore de par sa BO rock.
Et, comme pour sa précédente réalisation, son principal défaut est sa durée, trop courte, qui ne permet pas de développer suffisamment son univers et ses personnages, et de rester principalement cantonné à des archétypes et dans les clous d'une histoire de gang et de vengeance relativement classique.
Un divertissant efficace et frustrant à la fois. Mais un auteur-réalisateur à ne définitivement pas quitter des yeux. 6,5/10.