Violent, macabre mais jouissif malgré deux ou trois longueurs. Comme toujours chez Peckinpah les principes religieux en prennent pour leur grade (on condamne l'adultère, on pleure au baptême, mais on se rend responsable d'un massacre). Cette prise de conscience brutale d'un petit voyou entraîné dans une affaire qui le dépasse est traitée de main de maître et sans concession. Quant à Isela Vega, elle est sublime. On remarquera la scène du viol plus explicite encore que dans les chiens de paille, car ce n'est évidemment pas le viol que Peckinpah banalise, mais le sexe.