Le prix du passé
Fort de son expérience dans le court métrage (une dizaine dont Ophelia, sélectionné en 2013 dans la Compétition Court Métrage à Cannes) et lauréate 2015 de la Fondation GAN qui soutient les projets...
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le 21 mars 2018
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Après la guerre, de la réalisatrice Annarita Zambrano, marque le retour du cinéma politique italien.
Le prétexte est passionnant : en 2002, l'assassinat d'un juge en Italie réouvre de vieilles blessures. Marco, ex-militant réfugié en France grâce à la doctrine Mitterrand, et sa fille de 16 ans Viola, voient tous deux leur vie bouleversées.
La réalisation soignée et élégante sert bien un récit qui explore de nombreuses facettes. La façon dont les membres de la famille de Marco, qui sont restés en Italie et n'ont plus de contact avec lui, sont impactés par l'affaire vingt ans après, est proprement glaçante. On voit bien la promptitude de l'être humain à lyncher son prochain.
Bien que présentant de nombreux points d'intérêt, le film ennuie tout de même un peu, par la faute d'un scénario qui s'étire trop. Les différents aspects de cette histoire compliquée peinent à se rassembler pour former une dramaturgie convaincante. Cette difficulté à vraiment savoir quelle direction emprunter est patente dans la fin du film, qui se termine en queue de poisson, par une péripétie caractéristique d'un état d'esprit "je ne sais pas comment finir".
A voir si vous aimez l'Italie ou les films politiques.
Créée
le 31 mars 2018
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