Après un début confus qui fait pourtant saliver – une image sale de vidéaste amateur ; des personnes glauques nous apprenant l’existence d’un asile mystérieux qui fût abandonné puis démoli – Archivo 253 ne commence réellement que quelques minutes plus tard et nous plonge dans une longue heure filmée en vision nocturne.
Nous suivons quatre personnages explorant un bâtiment crasseux et tombant en ruine. Même si l'aventure fait relativement peur, Archivo 253 est malheureusement l’un de ces films d'horreur qui se contentent de quelques artifices et ne décollent jamais.
Vous auriez tout aussi peur en allant passer la nuit dans un endroit similaire avec trois amis, en n’oubliant pas d’emporter une caméra défectueuse avec vous, et en parcourant les couloirs en criant « puta madre » et « hijo de puta » toutes les cinq minutes. Il faut cependant se l'avouer : l'expérience est bien plus confortable à vivre en étant assis dans son fauteuil, et on risque moins de se couper avec un bout de métal rouillé.
Même si certaines scènes fonctionnent, le film s’embourbe complètement en essayant de se donner un peu de substance, et l’histoire finit par n’avoir plus aucun sens.