Partant d’une bonne intention, le film veut nous raconter une histoire d’amour impossible dans un monde froid, calculateur et prédéterministe. Cette dystopie se perd malheureusement dans les effets de montage et s’enlise dans un scénario superficiel et linéaire. Les incohérences et approximations donnent une impression de « flou artistique » désagréable.
Code 46 cherche désespérément à nous faire tomber amoureux de ses deux protagonistes, en vain. Son rythme d’une lenteur extrême et ses dialogues ennuyeux ne donnent aucune chance aux acteurs, dont seul le jeu corporel adolescent semble compter pour tenter de nous convaincre.
La beauté de certains plans donnent toutefois une certaine ambiance à ce film, qui sera rapidement oubliée dès les premières notes du générique de fin.
Michael Winterbottom a choisi de ne pas suivre les codes du film de science-fiction, mais a visiblement tiré le mauvais numéro.