Lâcheté et mensonges
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Ça commence bien, très bien, même : une poignée de chansons puissantes, un filmage minimaliste qui rend hommage à la saine simplicité de ce groupe très "près de chez nous" (quand on est Anglais, of course...). Alex Turner paraît même touchant avec son petit côté "Harry Potter découvre le rock'n'roll". On se retrouve tout de suite envoûtés par la complexité paradoxale de cette musique inventive, toujours élégante, qui ne sacrifie certes pas aux rituels habituels. Et puis quelque chose se délite, au fil de chansons un peu plus faibles, et l'habituelle décontraction de Turner se transforme en une demi-indifférence, voire en simple "foutage de gueule" : Arctic Monkeys bâclent la fin de leur set, sans conviction ni brio, sans la moindre tension ni, et c'est la limite perpétuelle de ce groupe, la moindre générosité. "At the Apollo" s'achève donc de bien triste manière... [Critique écrite en 2008]
Créée
le 27 mai 2014
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