Chris Tucker et Brett Ratner, c'est une grande histoire d'amour. Ce n'est pas pour rien que les 3 derniers films de Chris Tucker sont des Brett Ratner. Leurs quatre films communs sont crées sur le même schéma.
On filme Chris Tucker et seulement lui pendant soixante-dix pour cent du film, il va gueuler cinq ou six répliques assez drôles, il faut qu'il chante avec sa voix de fausset, il faut qu'il s'engueule au moins une fois avec le benêt qu'on lui colle dans les pattes (Charlie Sheen, vraiment en retrait dans celui-là, Jackie Chan un peu plus en avant dans les Rush Hour) sans oublier de ramener des scènes d'actions pêchues, et assez violentes, mais jamais choquantes, et très humoristique. Alors, évidemment, ce n'est pas très recherché et ça ressemble comme deux gouttes d'eau à une répétition avant Rush Hour mais bon, que voulez vous, quand c'est bien une fois, c'est bien deux fois.
En plus, on se marre bien avec l'apparition de Faizon Love, on est surpris par la storyline de Paul Gleason et Michael Roebuck et Elise Neal fait partie des quelques actrices afro-américaines de sa génération qui joue bien (avec évidemment Nia Long...). Paul Sorvino est magistral et vraiment présent à l'écran.