Polar pur et dur nous dit la jaquette, peu avare en esbrouferie. J'aurais plutôt parlé de "film de hangar pur et dur", tant l'unité de lieu est respectée. Un bête bâtiment mais qui semble avoir un volume intérieur outre-dimensionnel car tout le monde s'y cache et s'y cherche en vain, histoire de tirer toujours un peu sur la pelloche d'un script qui se contente de trois lignes : un partage de butin compliqué par les intentions traitres de chacun, avec une otage et un Luke Perry qui fume des pétards dans son coin. Ah si, y'a un des braqueurs qui est de temps en temps tourmenté par sa foi.
Une purge, bien entendu, sans rien pour rehausser d'un peu de folie la triste banalité d'un film qui relance cette éternelle question : mais qu'est-ce qui motive ces gens à tourner un tel truc (le blanchiment d'argent ?).