Alors le film est mou du genou.
C'est presque un docu auquel nous assistons, avec comme sujet de fond le monde des chapardeurs. Alors on détails le quotidien "extraordinaire" de ces petites personnes, un univers où une aiguille se transforme donc en épée et où un carré de sucre tient pendant 1 mois pour 3 personnes!! Fantastique. Mais un peu mou donc.
Alors n'oublions pas la thématique très actuelle du GASPILLAGE, et du RECYCLAGE, qui ne sont pour moi pas anodin et fond un peu écho en ces temps bouleversés, ça densifie donc un peu le film.
Sur le fond donc, nous suivons Arrietty, une des dernières de son espèce (?) Elle vit sa "petite" vie mais se retrouve un jour liée à un humain (C'est interdit !!!).
Alors débute enfin le cœur de l'histoire, les humains sont ils néfastes ou bons ?
Et c'est encore mou. Heureusement, une petite mémé très agaçante viens jouer de salles tours, et relance un peu le film.
Sur la forme : Quels graphismes !!!
On en prend pleins les mirettes, et la lenteur relative du film nous permet de nous émerveiller sur chaque détails magnifiquement élaborés par les crayons des studios Ghibli. Un vrai instant de poésie, où la musique très (trop?) originale vient bercer nos écoutilles au rythme d'une pop folklorique celtique. Un choix qui fonctionne une bonne partie du film mais qui parfois, à tendance à être en trop (comme si malgré tout, ça ne collait pas) Mais seulement en de rares passages. Et puis je crois me rappeler que les Borrowers sont d'origine celtique alors...
La magie opère, la poésie est visiblement partout, et on nous laisse admirer la maitrise graphique à tout va! A retenir particulièrement dans ce film d'animation, ce sont les expressions des personnages! Elles culminent comme rarement! La mère d'Arrietty est assez hilarante, et la mémé est à claquer !!
Bref, un joli 8 pour un moment de poésie, de détente, de relaxation, de magie, dans ce monde de brut.