un vrai foutage de gueule
je n'ai que très rarement apprécié Besson et là, je dois avouer, il achève avec un sadisme immodéré le bien que je pensais de lui.
Besson nous pond Arthur et la Vengeance de Maltazard un peu comme les parents pervers utilisent des boites de PS3 comme emballage cadeau d'un dictionnaire allemand un peu usé. C'est simple, le film ne démarre jamais. On doit attendre les quelques dernières minutes pour que ça bouge enfin, mais à peine on en est là que le "A SUIVRE" nous apparaît telle un doigt d'honneur à l'ongle limé et à la peau claire.
Notre frustration égale celle d'un prisonnier de 20 ans de réclusion et encore ; faut-il que le mec ait les mains ligotées dans le dos. Luc Besson c'est plus que moqué de son publique : il lui a vomi dessus toute son incompétence, bile comprise, jusqu'à se retrouver l'estomac aussi vide que son film.
Mention spéciale à la scène où le mec raconte la journée de la princesse ; a-t-on déjà fait plus long inutile et chiant à la fois ?