Revu aujourd'hui ce grand Louis Malle que je n'avais jamais vu en salle ,mais que je connais par cœur .je suis une inconditionnelle de Jeanne Moreau , de sa voix,de sa diction, de sa manière de poser son visage, ses lèvres, face à la caméra.Maurice Ronet à la carrière si courte est merveilleux aussi. Très nouvelle vague, fin années 50, début années 60 ,les Dauphines, les Jaguars type E,les yéyés arrivent, le ton léger, on sent ce carcan dont la jeunesse veut sortir, un peu d'ennui aussi, une griffe aux fabriquants d'armes qui s'enrichissent avec ces guerres qui les arrangent bien.Ventura , égal à lui même , force tranquille à qui rien n'échappe.Et ce couple de jeunes, vivre, mourir, tout ça c'est pareil.Les deux gros plans de début et de fin sur le visage de Jeanne Moreau, nous témoignant son amour pour Tavernier, amour qu'elle ne vivra probablement jamais.