Les grincheux diront une fois de plus que c’est une apologie du courage et du sacrifice de l’armée américaine, ce qui n’est pas faux. Mais au delà de ça, la vraie question est : le film tient il les promesses de son pitch alléchant ? Oui et même au-delà… Après une première partie qui fait monter la sauce, installe la tension, décrit la vie du camp et l’angoisse grandissante chez les marines, arrive enfin l’assaut final. Entre fort Alamo, le « Zulu » de Cy Endfield et le « Black hawk dawn » de Ridley Scott, la mise en scène repousse encore les limites techniques de la représentation des combats. On est en immersion total avec les soldats, sous le déluge du feu de l’ennemi. 30 minutes d’action non stop sans jamais faire retomber l’adrénaline. Un vrai tour de force, plus réussi encore que le déjà très bon « 13 hours » de Michael Bay.