Tout ce qu'a pu faire Bradford May (réalisateur des "Darkman"), c'est nous ennuyer pendant trois bonnes heures... Les seules scènes attrayantes sont celles où les fragments des astéroïdes frappent la planète Terre, comme par hasard aux Etats-Unis (eh oui, les américains sont les seuls habitants du monde !) ! La scène finale (qui s'éternise jusqu'à un point de ras-le-bol) est vraiment à l'américaine : patriotique, avec les larmes de nos chers héros : que c'est beau les retrouvailles (oh là là, vraiment inimaginable...) (ton ironique, bien sûr) ! Bradford May tente d'insuffler son souffle, mais c'est essouflé que l'on en ressort : trop de lenteur (trop de personnages secondaires donc trop d'intrigues) installe la monotomie et l'on en ressort pas. Même le casting de premier plan, normalement bon, joue mal : Michael Biehn ("Terminator", "Rock", "Tombstone"...), Annabella Sciorra ("Le mytère Van Bülow", "Copland") et Denis Arndt ("Basic instinct"). C'est dire... . En plus, la musique fait vraiment ce qu'elle veut. En gros, un téléfilm catastrophique de toutes parts... . A regarder uniquement un après-midi en famille lorsque vous n'avez rien à faire. Sinon, à éviter à tout prix, spectateurs.