Ouah, ouah, ouah... qu'est-ce que c'est que ce truc ? On en cauchemardait. Ils l'ont fait. Qui ? Et bien les sud-coréens, un en particulier : Lee Kwon. Ce dernier réalise avec Attack on the pin-up boys une espèce de... film. Ce serait plus un clip publicitaire pour une marque qui serait ici un boys band. Un boys band de treize jeunes gens !! Treize ?! Ils rigolent pas là-bas. Nous avec trois ou quatre, on avait déjà du mal... bref.
Là où Attack on the pin-up boys est intéressant (enfin si on peut l'écrire ainsi) et bien, c'est son pitch. En résumé, le film pose ses bases avec trois lycéens, trois victimes. Ces victimes sont les garçons les plus populaires de leur bahut respectif. Ils sont tous les trois victimes d'une attaque à base de... caca. Cool, hein ? Les rumeurs vont bon train notamment sur les blogs et la prochaine attaque pourrait viser un quatrième lycée où résident trois victimes populaires potentiels, si si. Les victimes potentiels sont donc : le président des élèves, un judoka et un danseur de R'nB. Nous suivons alors un élève qui mène l'enquête. Alors qui sera la prochaine victime du lanceur de caca... ?
Qu'on se rassure, Attack on the pin-up boys ce n'est qu'une comédie. Nan parce que j'avais cru un moment donné que cela pouvait être sérieux. J'imagine que ce film vaut surtout pour ses acteurs connus comme étant les Super Junior (SJ). Ce boys band que je ne connaissais pas mais que je connais depuis notamment à travers leur clip musical "Sorry, Sorry" (sympa). Parce qu'à part eux, où est l'intérêt du film ? Du côté du divertissement ? Même là, je ne suis pas sûr tant le film s'essouffle vite et tourne en rond. Lee Kwon peine à combler son film alors même qu'il ne soit pas bien long. Il brode énormément même si le délire (du caca) est bien là.
On pourra trouver audacieux de voir ces jeunes gens surtout connus en dehors du cinéma salir (et c'est peu dire) leur image. J'avoue que le principe d'allumer le représentant le plus charismatique d'un lycée avec de la merde c'est un truc. Mais lorsqu'en plus cet évènement permet à la victime de devenir célèbre alors on y voit de facto toutes les dérives de "starification" de nos sociétés actuelles. D'un statut de « personne », un statut de rien, on peut finalement arriver à quelque chose, devenir célèbre même après s'être fait badigeonner de... merde. Sympa. Sinon, il faut les voir les trois victimes potentielles se démener pour être LA victime et ainsi avoir toute la reconnaissance qui leur est du. Ah la la, ce que l'on serait prêt à faire pour cette sacro-sainte célébrité.
Comment tout cela se termine-t-il ? En chanson bien sûr. Trop bien, n'est-ce pas ?! Sinon à part ça et vous c'est qui votre préféré des SJ (perso' c'est Shin Dong, il me ressemble ce s*laud) ? Trop super du cool attitude ces mecs... Plus sérieusement, à part le caca et le panda, oublions le reste.
Les invendus de Made in Asie #5