« La haine et l’amour font vaincre la peur de la mort. Mais s’il n’y a pas de mort, elles ne servent à rien. »
Voilà.
C’est LA phrase du film.
La seule qui ait un sens (parce que les extra-terrestres sont immortels). Alors, bon, on expliquera pas pourquoi l’extra-terrestre tombe quand même amoureux, mais voilà l’unique vestige qui est ressorti des débris de ce film. C’est la seule phrase intelligente, le seul moment où on se dit que les gars ont réfléchi à quelque chose.
Alors est-ce qu’on peut bâtir tout un film autour d’une seule phrase ? Peut-être mais ça nécessite un minimum de génie. Ce qui n’est clairement pas le cas ici. Parce que douce mère de dieu, il m’est arrivé d’en voir des merdes intersidérales, mais à ce niveau, c’est de la haute voltige.
Je note, non sans une certaine envie d’émasculer des hamsters:
Un site d’atterrissage (crash) de vaisseau Alien aussi accessible que le Starbuck du coin.
Un petit ami jaloux au point de vouloir péter la tête d’un autre type à coup de brique.
Des autorités militaires incapables de contenir une foule d’une quarantaine de personnes.
Des habitants décérébrés jalousant les extra-terrestres parce qu’ils auraient tout et eux rien, alors que non, tellement pas.
Un petit ami jaloux au point de piquer l’armure d’un extra-terrestre pour tuer son ex petite amie.
Des armures que les extra-terrestres ont eux-mêmes piqué à Iron Man.
Un vaisseau extra-terrestre qui ressemble à ma couille gauche (Josette, pas Justine).
Des élèves dans une salle de classe qui en veulent aux extra-terrestres parce que le vaisseau est tombé sur la gueule d’une camarade (alors que c’est à cause des militaires si le vaisseau s’est crashé).
Des gosses plus intéressés à faire des selfies plutôt que de se dire que « putain, la vie extra-terrestre existe les gars !!! »
Un petit ami prêt à tuer n’importe qui pour que dalle alors que bon, quand on tue, c’est fini, c’est la vraie mort, ça se fait pas.
Maintenant je vais aller boire de la vodka jusqu’à ce que mon cerveau annihile le vide qui s’est installé à la place de mes synapses lorsqu’elles ont toutes pété en regardant cette merde.