En grande fan de Clint que je suis, je sors d'Au-delà comme une âme en peine, déçue et persuadée que ce n'est pas mon idole qui a réalisé ce film.
Certes, à l'âge qu'il a, les questions de mort, de vie après la mort, doivent le tarauder un minimum, même s'il jouit encore pleinement de son existence.
Le film débute avec une mise en bouche intéressante: un tsunami digne d'un film catastrophe, un frisson me parcourt. Mais malheureusement, très vite, tout l'intérêt inital s'estompe. Je reste hermétique aux prétendues émotions des acteurs. Peut-être que le film aurait gagné en intensité si Eastwood ne s'était attardé que sur un personnage. Les flashs de lumière, certains raccords douteux et les retrouvailles fils-mère concurrent à faire flirter le film avec une exagération, limite pathétique. Les transitions entre chaque histoire sont tangeantes, on a connu mieux concernant le jeu de Cécile de France, et le summum, c'est la fin, digne d'un téléfilm du dimanche après-midi.
De plus, j'ai trouvé déplorable le nombre de marques qui sont montrées à l'écran, je ne pense pourtant pas qu'il avait besoin de chercher des financements...
Au-delà est sans nul doute un film que j'aimerais exclure de la carrière d'Eastwood pour ne garder que le meilleur. A l'avenir, laissons tomber la science fiction en ce qui le concerne.