Cannes, quinzième film
Au hasard des places disponibles, je me suis retrouvé à aller voir ce film en smoking. Dis comme ça, ça ne vous fait rien, mais je tiens aussi à expliquer que la mise en scène même du visionnage d'un film peut éventuellement jouer dans l'appréciation qu'on aura de ce dernier. J'ai donc ici eu un peu plus envie de l'aimer dès le départ, peut-être suis-je donc un peu indulgent.
Sur la forme, je n'ai rien à commenter, il y a plein de choses intéressantes, au niveau des images et des sons. Les acteurs jouent bien, même si il faut s'habituer au jeu asiatique.
C'est plus au niveau du scénario que j'émettrais quelques réserves.
Le film est découpé en trois parties : la première se déroule en 1999, colle au synopsis, et est très intéressante ; la seconde se passe en 2014 et traite finalement des suites de la première partie, j'ai été un peu moins pris ici mais tout de même intéressé, cette partie est plus courte ; enfin la troisième partie, la plus courte se centre sur le fils de Tao, et là, je n'ai pas tout compris, il n'y a plus aucun rapport avec l'histoire de base, ou presque plus, on démarre une nouvelle histoire, on ne comprends pas forcément pourquoi et on n'éprouve pas nécessairement un intérêt fantastique pour ce changement un peu brutal.
Le film reste globalement intéressant, même si la troisième époque (ou sous-histoire) déconcerte un peu.