Au nom du père.
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Historiquement, la période évoquée par Edouard Bergeon semble éloignée d'aujourd'hui et pourtant, la paysan qui fait vivre la terre pour que, nous, puissions vivre n'est que le début d'un maillon dont nous sommes le réceptacle.
Edouard Bergeon, issu du documentaire, livre ici, bien plus que l'histoire de son père qu'incarne à la perfection Guillaume Canet. Ce sont des moments suspendus dans des paysages à couper le souffle comme un hommage à ces grands espaces dont le héros abreuve son fils avec ses histoires et qui restent le moment de bonheur et de ressource de cet homme acculé par une société du toujours plus.
Il est aussi intéressant d'un point de vue de la transmission. Son propre père, face à un état dépressif qu'il nie, lui enjoint de travailler encore plus sans accorder l'écoute que son fils désire. Sorti du contexte paysan, c'est un aspect qui se retrouve dans certaines familles.
La boucle de poursuivre comme son père et reprendre les terres se termine et le discours au fils du héros change du tout au tout et c'est tant mieux puisque le réalisateur de ce film nous propose ici un film de grande qualité pour témoigner de cette rupture bénéfique.
Associé à Solidarité Paysan, une association qui rappelle que tous les jours, un agriculteur se suicide en France, les séances du 29 septembre 2019 donnent 1 euro sur chaque place achetée !
Créée
le 18 sept. 2019
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