Long, long et ces ralentis et ce fond musical omniprésent… Que dire ? Puant de machisme et de testostérone, j’ai eu du mal à admettre que les femmes présentes soient réduites à la « mère » intouchable ou à celle qui se laisse b… malgré son refus évident.
Et à force de ne pas dire, d’être l’homme qui a du mal à parler, Reda Ketab ne me convainc pas lorsqu’il acquiesce pour tuer un homme ! Et sans poser de question, comme ça ?
Est-ce que tous ceux qui font des cartons avec une arme à feu rêvent secrètement de tuer ?
Et le personnage de Ludivine Sagnier qui aurait pu être un élément fort, hésite sans cesse comme si elle se retenait. Et à elle seule ne peut pas plus que ce qu'elle fait déjà bien.
Et fallait-il un passage obligé en boite de nuit avec les truands et « encore » les putes ? Et au club de tir, pas de femme ?
Tcheky Karyo et Johann Heldenbergh sont ceux qui me parlent le plus et donnent de la consistance à l’histoire que Reda Ketab malgré tout son talent ne fait que jouer avec ce qu’il a… Hélas !