Au nom du père.
Je suis allé le voir sans rien en savoir. J'ai saisi une occasion d'aller le voir pour ne pas le louper. Et du coup, à la fin, ça m'a fait un sacré choc !! Ce plan sur la tombe fictive, passant...
Par
le 1 oct. 2019
27 j'aime
12
Avertissement : Ce texte a été rédigé par une élève dans le cadre d'un cours de français, durant la période de confinement de mars-avril 2020. Soyez indulgents et polis dans vos commentaires.
Attention : cette critique contient des spoilers.
Au nom de la terre est un film qui relate l’histoire de son réalisateur. Le film montre l’enfer que ce dernier a vécu durant son enfance, avec le suicide de son père, joué par Guillaume Canet. À travers le personnage de Guillaume Canet, nous pouvons percevoir les conditions dans lesquelles certains de nos agriculteurs vivent chaque jour. Le film montre le désarroi et les heures de travail passées sur des tracteurs ou dans leur élevage pour au final, ne rien gagner, ou très peu. L'oeuvre donne à voir une réalité que certaines personnes, très éloignées de ce milieu, ne perçoivent pas toujours.
Résumé du film
Pierre est âgé de 25 ans quand il rentre du Wyoming où il a travaillé en tant qu’ouvrier agricole. En France, il retrouve sa fiancé Claire pour former une famille et reprendre la ferme familiale. Après 20 ans, la ferme s’est bien agrandie et la famille aussi, ce sont les jours heureux. Mais Pierre va tomber dans les dettes et, pour s'en sortir, va décider d’agrandir son exploitation. Ce qui va l’entraîner dans une spirale sans fin, qui trouvera une issue fatale.
Mon avis
J’ai été voir ce film car mon copain voulait absolument le regarder. Je n’étais pas trop pour car j’étais terrifiée à l’idée de voir un agriculteur empêtré dans les difficultés. Mon copain étant lui-même agriculteur, j’ai ressenti cette peur que ce drame lui arrive aussi.
Ce film est touchant, il vous atteint en plein cœur, il y a des scènes aussi touchantes qu'affreuses. Le spectateur ne peut faire autrement que de se mettre à la place de cette famille, et de ressentir la tristesse qu’ils ont pu ressentir. Je n’ai pu retenir mes larmes lors du visionnage.
Conclusion
Je vous conseille de regarder Au nom de la Terre, car ce film vous montre une réalité crue, très actuelle: chaque agriculteur a besoin du soutien de ses voisins, des villageois, de tous citoyens pour pouvoir travailler. Ils sombrent, perdent pied chaque jour. Nous devons être là pour les soutenir. Les suicides des agriculteurs ne cessent d’augmenter un peu partout dans le monde, tellement ils ne savent plus s’en sortir. Alors prenez votre temps et regardez ce film, tout en sortant vos mouchoirs : vous en aurez grandement besoin.
Créée
le 30 avr. 2020
Critique lue 228 fois
D'autres avis sur Au nom de la terre
Je suis allé le voir sans rien en savoir. J'ai saisi une occasion d'aller le voir pour ne pas le louper. Et du coup, à la fin, ça m'a fait un sacré choc !! Ce plan sur la tombe fictive, passant...
Par
le 1 oct. 2019
27 j'aime
12
Un film nécessaire mais pas une franche réussite. Le problème, c'est qu'on sait ce qu'on va voir (la tragique histoire vraie d'un agriculteur, Christian Bergeon, le père du réalisateur), et que le...
Par
le 16 août 2020
22 j'aime
5
Lorsque je vis la bande annonce présentant Au nom de la terre, je ne pus m'empêcher de penser que j'allais, de fait, détester le film. En voyant Guillaume Canet grimé d'une calvitie jouant le rôle...
le 12 oct. 2019
20 j'aime
3
Du même critique
Avertissement : Ce texte a été rédigé par un élève dans le cadre de son cours de français, dans la période du confinement de mars-avril 2020. Soyez indulgents et polis dans vos commentaires. La série...
le 30 avr. 2020
2 j'aime
2
Avertissement : Ce texte a été rédigé par un élève dans le cadre de son cours de français, dans la période du confinement de mars-avril 2020. Soyez indulgents et courtois dans vos commentaires. "7...
le 5 mai 2020
1 j'aime
Avertissement : Ce texte a été rédigé par un élève dans le cadre de son cours de français, dans la période du confinement de mars-avril 2020. Soyez indulgents et courtois dans vos commentaires. Un...
le 2 mai 2020
1 j'aime