Adieu
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D’abord la photographie. Récompensée aux Césars, c’est justifié. Elle m'a beaucoup fait penser à du Wes Anderson ; images « sublimées », beaucoup de couleurs sans pour autant nous éblouir. Parfaitement dosé, elle nous donne vraiment l’impression que du fantastique va survenir à tous moments. Elle est clairement un des éléments qui permet à Dupontel de nous raconter une histoire tragique tout en ayant une ambiance simple et bon enfant.
Le décor est lui aussi un de ces éléments, qui plus est récompensé par les césars.
Le personnage principal étant un artiste talentueux, les décors et les plans constitues eux aussi des tableaux de paysages typiquement Français. Tous les aspects de Paris y sont illustrés : des beaux immeubles au style Haussmannien aux quartiers délabrés restés aux temps du 19e siècle en passant par les boulevards les plus célèbres.
En plus des arts visuels, les arts de la scène y sont aussi représentés via une structure théâtralisée.
Le film est monté comme une pièce tragique ; l’exposition (première guerre mondiale, introduction de tous les personnages principaux), le nœud (arnaque aux monuments aux morts, péripéties) et le dénouement. Mais encore une fois, ce tragique est ici entouré d’humour et d’une ambiance « bon enfant ».
Sans oublier la beauté des œuvres même du personnage principal (ses masques tous plus créatifs les uns que les autres). A voir !
Créée
le 20 nov. 2019
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