Du rire en barres (d'or)
Une bonne comédie pour qui peut poser son sérieux de côté et peut accepter de rire à des gags d'un niveau vraiment au ras des pâquerettes
Par
le 5 juil. 2020
2 j'aime
Austin Powers est de retour une dernière fois pour un troisième opus. Toujours réalisé par l'insatiable Jay Roach et interprété par Mike Myers et ses habituels comparses, ce nouveau volet, sous-titré Goldmember, n'a hélas pas l'étoffe de ses prédécesseurs et fait sombrer la saga dans la routine. Austin Powers 3, l'épisode de trop ? Très certainement oui... Car si l'on rigole toujours autant dans l'ensemble, certains gags paraissent épurés et le comique de répétition ne fait plus le même effet aujourd'hui...
Quand le deuxième opus reprenait des gags du premier film et la recette fonctionnait justement sur cette répétition. Refaire la blague une troisième fois s'avère malheureusement lourd, chose que Mike Myers et ses scénaristes ne comprennent qu'à moitié. Nous retrouverons donc les habituelles blagues de cul, les innombrables jeux de mots et même les quiproquos visuels. Pour les nouveautés, il va falloir se contenter de trois nouveaux personnages assez inégaux... En premier lieu Nigel Powers, le propre père d'Austin tout aussi dépravé que son fils, campé avec malice par Michael Caine (qui pastiche son propre rôle de l'agent secret Harry Palmer dans les années 60).
Puis un nouveau méchant, le Goldmember du titre, un Hollandais aux préférences sexuelles incertaines féru d'or et de peau séchée qu'il déguste comme des crackers. Puis vient la nouvelle Powers Girl à savoir Beyoncé Knowles, sexy pas vraiment convaincante. Mike Myers décide donc d'aller encore plus loin et de terminer l'aventure une fois pour toute en incarnant désormais quatre personnages (Austin, Dr. Denfer, Gras-Double et aujourd'hui Goldmember), en travaillant légèrement le passé de notre héros à travers un flashback pas très subtil où nous découvrons tous nos héros, méchants comme gentils, à l'âge adolescent, et en concoctant une histoire pleine de rebondissements (sur la fin uniquement) qui enterre définitivement la saga.
Le scénario est ainsi poussif mais a le mérite de divertir, notamment lors des passages de Numéro 3, mouchard infiltré dans les camps et possédant malgré lui une mouche sur le visage. Restent donc de ce troisième opus quelques séquences rigolotes, deux-trois quiproquos toujours aussi hilarants et une scène d'introduction sincèrement originale.
Créée
le 28 mai 2019
Critique lue 303 fois
D'autres avis sur Austin Powers dans Goldmember
Une bonne comédie pour qui peut poser son sérieux de côté et peut accepter de rire à des gags d'un niveau vraiment au ras des pâquerettes
Par
le 5 juil. 2020
2 j'aime
Suite(et fin ?) de la saga Austin Powers,dans ce nouvel opus,Mike Myers interprète un personnage de plus,celui de Goldmember,cet épisode se repose un peu sur ses lauriers acquis durant le 2ème...
Par
le 12 oct. 2019
2 j'aime
1
Toute la personnalité du film peut se résumer entre un duel-dancing opposant Austin et... Britney Spears. A partir de là, on subodore le pire. Mais ça ne dure pas longtemps puisque effectivement, on...
Par
le 6 oct. 2012
2 j'aime
Du même critique
Toujours perdu dans une tourmente de décisions visuelles et scénaristiques, de décalages et de tonalités adéquates, DC Comics se fourvoie une nouvelle fois dans un total manque de cohésion et par...
le 26 déc. 2020
68 j'aime
6
Attendu comme le Messie, le Dune nouveau aura été languissant avec son public. Les détracteurs de Denis Villeneuve s'en donne à cœur joie pour défoncer le produit à la seule vue de sa bande-annonce,...
le 18 sept. 2021
44 j'aime
5
Il l'a dit, il l'a fait. Plus de dix ans d'absence, dix ans d'attente, dix ans de doute, une année de retard à cause de la pandémie. Kaamelott a marqué la télévision, de par son ampleur, son aura...
le 20 juil. 2021
40 j'aime
10