Un vieil universitaire anglais, le toujours impérial James Mason, se rend dans l'appartement d'une princesse indienne, et ensemble ils vont, célebrant ainsi son anniversaire et projetant des films issues d'images d'archives, se remémorer son père, puissant Maharadjah qui finira déchu, et dont l'Anglais était un proche. A part les images d'archives, le film ne quitte pas le salon de l'appartement, et plutôt que de cette princesse, c'est plutôt la biographie de son père qui est faite, avec bien sûr, la sienne en creux. Drôle de film, à la courte durée (même pas une heure), anecdotique mais en même temps étrange, et qui semble en même temps être une clef de voûte pour comprendre l'oeuvre du plus anglais des cinéastes américains. Disons que ces deux centres d'intérêt sont l'Inde et l'Angleterre, et l'on comprend ici qu'il a pu s'intéresser à l'Angleterre du début du 20ème siècle après s'être intéressé à l'Inde, grâce aux rapports ténus entretenues entre les deux nations.