Dans un futur relativement proche, la surface de la Terre est désertique, la population a été réduite de 99%, et la majorité des vivants qui errent sur la planète sont les millions de robots construits par l'homme pour l'assister. Au milieu de ça, un type chargé de contrôler que les robots fonctionnent toujours conformément aux deux protocoles (pour les empêcher d'évoluer, et de blesser les humains) va découvrir que certains robots peuvent devenir plus que ce qui était prévu.
Vous l'aurez compris, ici, on est comme dans une histoire inspiré d'Asimov, mais sans y être vraiment (les deux protocoles à la place des trois lois). On simplifie donc le principe du robot qui doit protéger les humains tout en tentant de se conserver lui-même. Là ou Asimov partait d'un univers futuriste technologiquement avancé, ici les quelques humains survivants ont certes un bon niveau technologique, mais vivent dans des bunkers et survivent difficilement au rude environnement de la surface.
En fait, toute cette histoire me fait beaucoup penser à I, Robot. Un monde futuriste peuplé de robots pour assister l'humanité, les lois qui gouvernent leur existence, un héros très lié à la race robotique (les robots en tant qu'entité globale), et un héros qui va faire la connaissance d'un robot qui est en réalité plus qu'un simple robot, et qui a su dépasser ses contraintes et ses protocoles. Et si l'histoire est plutôt louable, le film se perd un peu dans le désert terrien, où le héros passe à mon goût beaucoup trop de temps par rapport à la durée du film (et ce, sans faire avancer l'histoire, si ce n'est pour poser tout un tas de questions et réflexions méta-physiques sans grand intérêt ni sans réponse). On pourra aussi s'étonner du comportement des humains, qui après tout ce temps, continuent à ne chercher qu'une seule chose, s'entretuer (y compris les gamins pour qui c'est apparemment normal de se balader avec des armes à feu).
Au final, je reste sur ma faim, je suis assez déçu de ce film, notamment à cause de certaines lenteurs et de vides dans l'histoire, et au final d'un certain manque d'originalité, dans le sens où le sujet s'inspire trop des Robots d'Asimov, en essayant de s'en dissocier mais sans y arriver ni sans apporter quoi que ce soit à l'édifice.