... de l'absurdité d'une telle dérive technologique est bien exploitée dans ce doc, au travers d'exemples dans les domaines de la reconnaissance des objets & des expressions faciales, du diagnostic médical, de la traduction linguistique, du recrutement & de l'emploi, de la police, la justice, la voiture pseudo-autonome, etc...
N'en déplaisent aux partisans de cette tech, la narration humoristique met bien en exergue l'absurdité (je me répète) d'un raisonnement, reposant sur l'argument de la quête de perfection à des fins commerciales, qui consiste à créer un outil censé faire moins d'erreurs que les humains alors même qu'il est programmé par des humains, par définition imparfaits, en s'appuyant sur des bases de données le plus souvent biaisées, càd partielles & partiales... le meilleur cocktail pour induire des erreurs, bref... le truc se mord gravement la queue.
Si l'on est victime d'une erreur de diagnostic dommageable, il sera tjs plus facile de faire un procès à un individu ou groupe d'individus pour obtenir réparation & demander sa/leur radiation de l'ordre des médecins qu'à une multinationale, le plus souvent étrangère, pour obtenir réparation & l'interdiction du produit incriminé.
Raison pour laquelle, la tentation risque d'être grande pour certains responsables d'établissements de santé de recourir à cette tech pour délocaliser/diluer la responsabilité en cas de problème, lorsque cette tech sera commercialisée... car elle finira bien par l'être... si il y a bien une (seule) chose pour laquelle on peut faire confiance aux capitalistes, c'est bien celle-là.
Vivement le cyber-cerveau piratable... évidemment commercialisé par amazon & son taré de pdg... qu'on puisse s'amuser un peu & voir si il est aussi formatable que le cerveau humain, Motoko Kusanagi en connaît un rayon sur le sujet.
7/10 + 1 pour compenser un peu certaines mauvaises notations arbitraires.