À la différence de notre cher Al Gore qui avait réalisé un film-conférence, Une vérité qui dérange, riche de données scientifiques peu compréhensibles, l'implication d'un homme comme Léonardo Di Caprio dans le projet Before the Flood (Avant le déluge) fait réfléchir à deux fois sur l’enjeu de la préservation de notre écosystème. Je ne pensais pas qu'un jour, une telle dénonciation visuelle de notre système soit projetée sur nos écrans. Je n'ai qu'un mot : Réflexion.
Il est difficile de prendre conscience de la gravité du "Health of the Earth" (la santé de la terre) à travers le simple fait de regarder un film.
Avant le Déluge fait peur lorsqu’on pose les yeux sur l’exploitation des mines de charbon ou encore l’immensité du pouvoir des lobbies.
Le réalisateur de ce documentaire, Fisher Stevens, tape dans le mille grâce à la puissance des images provenant du géant National Geographic et des textes poignant de Mark Monroe poussant à la réflexion. Il est grand temps d'amener dans la conscience publique cette volonté d'inverser la tendance pour la pérennité du Vivant. Nombreux acteurs qui apparaissent dans ce film sont impliqués dans cette lutte avec la conviction qu’il faut faire bouger les choses, qu’il est temps de bousculer nos modes de vie (surconsommation), afin d'atteindre un Monde meilleur.
Ce documentaire offre une magnifique prestation du Messager de la Paix sur les questions climatiques aux Nations Unies qu'est Leonardo. J'en retiens une vraie détermination de nos élites comme le Pape ou encore Obama en matière de protection de l'environnement au travers de cette production. Ne baissons pas les bras, merci.