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Menace nucléaire, éducation parentale : quand l’innocence d’une génération bascule dans la barbarie et la lâcheté, qui est responsable ?

vant le déluge est un film assez sombre mais intéressant sur la plan sociologique, politique aussi. Il parle de cette période d’après-guerre où plane la menace nucléaire (guerre de Corée) Une jeunesse qui n’aspire qu’à y échapper…mais prête à tout, jusqu’au pire, jusqu’à l’ignominie. Il semble que le film ait échappé à la censure pour certains des thèmes abordés. Il décrit aussi une époque et l'éducation familiale qui va avec…qui interroge sur la responsabilité de cette éducation dans les actes de ces adolescents meurtriers. Cayatte homme engagé évoque l'antisémitisme encore vivace au sein de cette période.

La priorité de ces mesures éducatives sur les condamnations pénales découlaient des circonstances du crime et de la personnalité… La loi de 1942 relative à l'enfance et à l'adolescence délinquantes favorise le principe d'éducabilité au détriment des mesures de répression, et dès 1945 la loi va poser les grands principes modernes de la justice pénale des mineurs. Protéger et éduquer le mineur avec une juridiction pénale spécifique et la fonction de juge spécialisé des enfants. La notion de discernement disparaît du droit pénal des mineurs. Ils bénéficient désormais d'une présomption d'irresponsabilité.

Cayatte montre de manière terrifiante comment l’adolescence peut basculer dans la barbarie mais en bon avocat (il l’a été ) il se préoccupe davantage de l’influence nocive de certains des parents , leur oppression ou leur aveuglement , ce qui donnent des « circonstances atténuantes » j’imagine. Le procès montre que pour lui les enfants sont coupables sans être totalement responsables, même s’il ne leur pas d’excuse pour autant de la même façon . Il insiste à plusieurs reprises sur leur jeune âge.

cathVK44
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le 11 sept. 2024

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