Encore plus à chier qu'une tourista.
S'il fallait un seul film pour illustrer à quel point l'arrivée de la 3D est inutile au cinéma, Avatar en serait le parfait exemple. Mélange débile de Princesse Monoke et Pocahontas VS Space Marines, on se retrouve devant une ignominie du 7e art. Sam Worthington arrive à être pire que dans T4 et le Choc des Titans, Sigourney Weaver semble n'avoir rien à secouer du destin des Na'vis, le mélange des couleurs est tellement criard et répugnant qu'il rappelle des fresques composées de dégueuli de poivrot, et pour couronner le tout on s'emmerde pendant presque 2h. Finalement tout ce petit monde se réveille vers la fin, et Cameron nous a tellement gonflé avec ses bonhommes bleus pendant les 3 quarts du film que l'on prend autant plaisir à les voir se faire dégommer qu'à écraser des passants dans GTA.
La planète sauvage, ça c'est de la créativité, Avatar en revanche n'est que de la laideur agrémentée d'artifices vendeurs.