Pas vraiment fan de Cameron, j'ai pourtant succombé. Me voilà dans une salle Imax avec une paire de simili Wayfarer avec des verres vairons. Quelques bandes annonces floues plus tard, le cauchemar commmence.
D'ailleurs par quoi commencer ? Les personnages ne sont qu'un concentré de toutes les caricatures du ciné US. Entre le méchant colonel, les seconds couteaux apeurés, le personnage-que-tu-détestes-au-début et qui finit par crever comme un héros, ou les indiens façon Little Big Man, la liste est longue. Elle se cristallise autour de Jake, forcément handicapé. Certes, avec ses deux jambes, il aurait été moins émouvant dans la peau de son avatar qui lui, peut marcher. Parce qu'en fait, c'est l'histoire qui coïnce. Ne la cherchez pas. Il n'y en a pas. Ceux qui ont dit que ce film n'était qu'une resucée de Pocahontas n'ont pas dû voir le dessin animé. Le reste est tout aussi indigeste : musique, montage, etc.
Pour autant, j'ai quand même mis une étoile. Elle vaut pour la débauche d'effets techniques. On ne peut nier la créativité, l'imagination, le talent de ceux qui ont orchestré Pandora. Mais sans coeur, sans âme et sans histoire, tous les sous-bois couleur arc-en-ciel du monde ne m'émerveillleront pas.