James Cameron, prêt à sauter le pas après avoir longtemps été hanté par l’épave du Titanic, s’est senti ragaillardi par le rôle de démiurge et crée donc une planète ainsi qu’un peuple : Pandora et les Na´vis. Naviguant entre les bribes de remords américains, il s’inspire totalement de la culture amérindienne et de l’holocauste intrinsèque. Le film puise aussi son inspiration en réalisant une revisite de Roméo et Juliette interespèce sur le ton de la science-fiction. Relevant d’un scénario simpliste, c’est là que réside le génie : servir une histoire schématique pour privilégier l’univers. Pour finir, je dirais que malgré le box-office titanesques, les critiques dithyrambiques et les effets spéciaux révolutionnaires pour l’époque, Avatar est déjà obsolète. J’avais assez peu apprécié lors de ma première vision dû au scénario parce que je m’attendais à plus mais cette fois-ci, cela a été une épiphanie.