Immersif (jeu de mot).

On ne va pas se mentir, le film vaut principalement pour ses effets spéciaux. Si, comme moi, vous aimez ça, vous allez mouiller votre culotte tellement c’est beau. C’est bien simple, comparer Avatar 2 à un Marvel (ouais, j’aime bien tirer sur les ambulances), c’est comme comparer les graphismes d’une Game boy avec ceux d’une PS6, ce n’est pas fairplay ! (et ouais, je sais, ça n’existe pas encore la PS6, mais c’est pour souligner finement – parce qu’on est fin, ici - à quel point le film est en avance sur le reste de la prod mondiale).

Maintenant, on ne va pas se mentir (je me répète non?), c’est de loin le scénario le plus convenu et prévisible de la carrière de James (ouais, on se connait et on s’apprécie depuis 91 avec Terminator 2 – enfin, moi du moins…). A la limite du décevant même, tellement c’est linéaire, et tellement il nous a habitué à mieux. Pourtant, les 3h passent crème, grâce à une galerie de personnages attachants, même si l’intrigue en elle-même ne justifie jamais cette durée.

Bref, on ne va pas se mentir (haha, comique de répétition - oui, je suis fin ET drôle), j'ai un peu l’impression de voir un réal en roue libre, qui s’est laissée débordée par ses ambitions et qui, même s’il propose un spectacle honnêtement agréable et évidemment super bien foutu, s’est un peu perdu en chemin, sur une planète loin d’ici, où il finira probablement sa carrière… Ce qui, moi, m’attriste un peu.