épisode filler
Je suis, moi aussi, allé communier à la grand-messe du cinéma et je me dis que c'est pas possible... Il faut interdire James Cameron d'approcher de près ou de loin d'un outil scripteur (quel qu'il...
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le 20 déc. 2022
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Triste est de constater, qu’après treize ans d’attente, James Cameron n’arrive pas à réitérer son exploit “pandoresque”. J’ai l’impression qu’avec le temps et l’engouement pour ce nouvel “avatar”, les spectateurs se sont attachés à la nostalgie du précédent opus.
Alors que le film de 2009 nous emmène dans un spectacle grandiose avec un scénario simpliste mais efficace. La voie de l’eau, réitère ce premier scénario avec quelques notions nouvelles (la famille, l’exil, la mort etc…).
Le plus grand défaut du film est celui-ci : Avatar la voie de l’eau n’amène rien de plus au scénario du premier film. C’est la même structure scénaristique, c’est le même antagoniste, et nous avons quasiment la même morale de fin.
Le film n’offre que deux nouvelles choses : Un nouvel environnement et de nouveaux personnages.
J’ai sincèrement l’impression que James Cameron est devenu une victime de son propre univers. Son fantasme de nous montrer un monde extra-terrestre bien plus vaste que prévu, a fini par perdre de son sens. Ce fantasme grandiloquent et spectaculaire a fini par faire disparaître tout questionnement de soi. Le fantasme n’est qu’un amas d’émotions et de merveilles.
Mais derrière tous ces mots grandiloquents, se posent une question bien plus évidente :
Comment faire une bonne suite de film ?
Est-ce qu’une suite se résume à répéter un cycle déjà connu du public ? ou est-ce qu’elle doit obligatoirement se scinder de l’original ?
Je pense sérieusement qu’une bonne suite doit être capable d’amener de nouveaux enjeux tout en respectant l’univers du premier film. Toute bonne suite cinématographique arrive à déconstruire les attentes du public avec des risques.
On pourrait prendre pour exemple Terminator 2 de James Cameron aussi. Dans cette suite les rôles s’inversent, Sarah Connor n’est plus une femme victime de son propre destin, elle agit désormais comme un personnage fort et elle détermine elle même son destin au lieu de le subir.
Malheureusement Avatar 2 ressemble à un pari sans risques, une copie quasi conforme du précédent film avec des nouvelles émotions pour les anciens spectateurs.
Pour conclure le film offre un moment d’émerveillement entouré d’un regain de nostalgie. Sauf que la nostalgie seule est un sentiment qui ne mène à pas grand chose.
Créée
le 29 déc. 2022
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