Réalisateurs des mauvais Hooligans 2 et Savage dog, Jesse V. Johnson continue ses productions d'actionner bourrins et nous livre Avengement.
Avec Scott Adkins dans le rôle principal, également crédité en tant que producteur exécutif, le projet scelle leur cinquième collaboration.
Le récit suit la quête vengeresse d'un évadé de prison.
Huit-clos, emplis de flashbacks, nous découvrons les circonstances l'ayant amené à accomplir sa mission. Ce recours temporel a un apport scénaristique indéniable, mais il permet surtout au réalisateur de multiplier les confrontations entre Scott Adkins et des inconscients osant le provoquer.
L'ensemble se suit sans déplaisir, du moment que nos attentes se limitent à la performance de notre combattant vedette.
En effet, bien que l'auteur réussi à construire un rythme en fonction des révélations de son personnage principal, la structure même du récit peine à convaincre.
L'utilisation du flashbacks est beaucoup trop récurrent pour nous permettre de ressentir de l'empathie pour ces personnages et leur vécu.
À quelques twists près, le film aurait gagné en efficacité s'il avait gardé une structure temporelle linéaire.
Avengement reste un divertissement correct d'autant que les confrontations sont bien chorégraphiées et plutôt sanglantes.