Tabula Rasa

Mention : Passé

Comme le symbole d'un univers arrivé à saturation, la jeune Elizabeth Olsen est peut-être la seule chose à retenir de ce deuxième volet "Avengers". Dans cette aventure, on retrouve trop bien les ingrédients qui font la franchise, si bien que c'en est lassant. L'humour qui faisait le charme du premiers "Iron Man" et "Avengers", devient rasoir de nombreuses suites et digressions plus tard. Les Avengers sont entrés dans l'ère du trop. Le film est hyper lourd dans son ensemble, mais pas seulement d'un point de vu péjoratif.
Le scénario est plutôt très riche, et surtout très bien construit. Le récit tient complètement la route, et en haleine. Il finit quand même par s'enchevêtrer dans une surenchère de tribulations. Le scénario se charge aussi des inconvénients d'un film choral, la croisée des destins semble un peu forcée, en particuliers la romance. La veuve noir se retrouve au centre de toutes les attentions, c'est assez confondant.
Pour ce qui est du spectacle, il est assuré. Là aussi c'est du lourd, c'est souvent démesuré, mais c'est ce qu'on demande à un film de super-héros. Décors fantastiques, costumes optimisés et gadgets fabuleux qui font le show.

Un propos intéressant ressort approximativement de ce volet des Avengers; il est toujours question du temps dans cette aventure. Faire table rase du passé, vivre au présent et ne pas se projeter dans un future hypothétique.

Note : 11 / 20