Aya n'a pas vraiment la banane...
Tiré d’une bande Dessiné, Aya n’est pas inconu des fans de première heure. Mais si vous êtes comme moi et avez découvert ce film d’animation en salle, vous aurez un peu plus de mal à accrocher.
De par le titre, on s’attend à suivre les Aventure d’une certaine Aya, une mademoiselle je-sais-tout tres brillante et beaucoup plus éduquée que ses amis. Malheureusement, l’histoire se focalise sur presque tout….sauf Aye. Pensez un peu au titre de Jean-Pierre Jeunet, Le fabuleux destin d’Amelie Poulain, où la protagoniste s’occupe de changer et d’organiser la vie des autres sans d’abord s’occuper de la sienne.
Le film démarre en introduisant chaque personnages avec leurs qualités et leurs défauts, les relations familiales et leur but dans la vie mais la réalisatrice ne ce servira pas de ces informations pour faire avancer l’histoire….à quoi bon ?
La narration part ensuite dans un peu tous les sens. Les femmes sautent sur les premiers hommes venus, s’ensuit la naissance d’un bébé et la recherche du vrai père, la relation Pere-Fills au sein d’une entreprise familiale, la découverte d’une vie cachée… et tous ces problèmes exposés durant ce film ne trouvent aucune résolution à la fin.
Mais Aya à quelques point positifs, une bande son très bien choisie et qui colle à l’ambiance du film, le travail du son (5.1 s’il vous plait !), les voix ainsi que quelques touche d’humour. Sans oublier les incrustes des vrais publicités africaine!
Mais le négatif prend vite le dessus…. Animation lente et saccadée, peu de mouvement et certaines séquences ont été retirées entre deux versions de films.