On savait S.S Rajamouli talentueux déjà avec son délirant Eega et sa mouche vengeresse, mais rien ne préparait à sa propension à l’épique lors du premier Baahubali. Fort heureusement, il confirme ici toute la démesure qui le caractérise. S’il a parfois les yeux plus gros que le ventre dans une production qui essuie bien des plâtres, le dynamisme et la vélocité de sa réalisation portent une fois de plus cet objet de cinéma singulier, qui n’hésite pas à faire fi de toute logique ou rationalité, pourvu que le spectateur s’éclate. La conclusion de Baahubali est indéniablement moins bien équilibrée que la première partie et se paye un ventre mou plus prononcé, cela n’empêche pas de sortir de la salle avec des étoiles dans les yeux, et l’impression d’avoir vu un grand spectacle d’une fraîcheur irrésistible comme on en voit que trop rarement.
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