Cette obscure clarté
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Suivant le schéma de ses deux films précédent ( "Amours chiennes" et "21 grammes" ), le Mexicain Alejandro Gonzalez Inarritù construit, pour son dernier volet de sa trilogie consacrée à la destinée humaine, un puzzle narratif et entrecroise les histoires individuelles avec sa maestta coutumière. Fort d'un casting incroyable mêlant stars et non professionnels, cette brillante réflexion sur l'incommunicabilité n'a pas volé me Prix de la Mise en scène décroché en mai 2007, à Cannes.
Clin d'œil :
Le titre du film fait référence à la tour de Babel, épisode biblique situé dans la Genèse. Les fils de Noé voulurent ériger à Babel (nom hébreu à Babylone) une grande tour pour attendre le ciel. Dieu, pour punir les hommes, aurait alors anéanti ces efforts, par la création de différentes langues pour les peuple vivant sur terres.
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Créée
le 13 mai 2015
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