Baby Cart 6 : Le Paradis blanc de l'enfer par Bung
Il fallait bien, après le très bon cinquième volet de la saga, retomber dans le moyennement bien voire le médiocre le plus absolu.
Bon en fait, ce n'est pas médiocre.
Le problème en réalité est que le dernier pousse et abuse du concept un peu trop. On nous inflge donc des aberrations en tout genre, dans le désordre: un culte vaudou dans le Japon féodal, des méchants au potentiel intéressant mais ridicules et vaincus comme des débutants (leur stratégie de combat est d'ailleurs assez absurde), une famille à rallonge de Retsudo qui n'en finit plus d'envoyer ses fils et ses filles à la mort (il va même jusqu'à envoyer une fille à peine nubile contre Ogami et tue une de ses filles dans une salle de bain) et puis cette bataille de fin qui part dans tous les sens, James Bond étant passé par là, les auteurs se sentent donc obligés d'en rajouter des tonnes avec notamment une course poursuite en luge...!
Et pourtant, ça ne manque pas (trop) de charme, de temps à autre. Cette escarmouche dans la maison sur pilotis est à mon sens une des meilleures scènes de la saga. Lorsqu'Ogami est à l'hôtel, et constate le massacre, le réalisateur nous offre de belles images.
Malheureusement, un film ne se résume pas à trois minutes d'images, aussi belles soient-elles.