(Attention SPOILER)
A la première vision, il peut paraître super profond, du style qui vous donne l'impression d'aprpendre des trucs, vous ne savez pas trop quoi mais après tout, si on apprend des trucs il n'y a pas de raison de s'embêter à savoir quoi.
Puis certaines morts sont feunes, alors on se dit qu'il y a une part de second degré, là dessous, mais qui cache quelque chose de tellement inteligent que nous nous disons qu'il ne faut pas chercher à comprendre.
Puis on grandit, nous prenons de l'expérience, nous commençons à devenir un 'tit peu plus exigeant et nous revoyons Cube.
Et tout à coup, c'est le drame, dirait un certain Pernault.
Si le jeu des acteurs tient à peu près la route, l'irrationalité des personnages également, si certaines morts sont gores, glauques e feunes à souhait, la mise en abyme finale est à double tranchant.
En effet, le personnage atteignant la sortie nous pousse à nous interroger sur ce que sont finalement les autres personnages. Problème: il n'y a aucun indice sur ce qui finalement pourrait relier la fin avec les précédents évènements, ni avec les autres personnages. Du coup, nous avons l'impression que le réalisateur voulait une fin "effet de style", et que, sous ses airs intellos (les personnages progressent à travers le labyrinthe en résolvant des équations), il ne raconte rien, si ce n'est un huis clos bien mené, avec une certaine efficacité mais dont la vacuité finit par le rattraper.
Finalement, j'ai plus eu l'impression d'un film régressif (théorie du complot pour expliquer l'existence du cube et morts gores), bien foutu, mais terriblement vain et surtout prétentieux, car, au fond, se parer de trucs vaguement intellos pour finalement être creux, j'appelle ça une escroquerie.
Cela reste un bon film toutefois, au sens ou il faut pas trop le prendre au sérieux (paradoxe) et fermer les yeux sur sa prétention qui ne sert que de prétexte.