Drive.
Voilà le film auquel j'ai pensé lorsque les premières scènes du film défile dans mes yeux : un p'tit jeune avec une bonne conduite, des malfrats, une fille qui arrive rapidement dans l'histoire.
Mais j'ai été frappé par autre chose, une obsession de ce p'tit gars, quelque-chose qui tourne autour du film et qui en fait une œuvre absolument originale : la musique. Ce personnage est obsédé par la musique, c'en est presque une lubie (pour des raisons que l'on apprendra plus tard dans le film). D'une certaine façon je me retrouve dans ce mélomane, à associer des souvenirs à une musique bien particulière et chaque musique appartenant à un moment bien particulier de ma bibliothèque de souvenir.
Bref, Baby Driver n'est pas une pâle copie de Drive. Il propose quelque-chose qui nous fait tenir en haleine de bout en bout là où Drive pouvait perdre des spectateurs en cours de route par sa lenteur (ce qui en soit ne me déplaisait pas personnellement). Cependant, cela nous vaut parfois des répliques mal senties, tournant au cliché.
Malgré ce petit défaut, Baby Driver est un film qui vous tiendra en haleine par son incroyable bande-son ou son humour ou sa bande-son ou les trois à la fois.