À croire que le cinéma hollywoodien a des codes spécifiques pour les stars du cinéma d’action, codes qu’il faut suivre à la lettre pour que la côte fonctionne. Après Schwarzenneger qui entrait dans la peau d'un Flic à la maternelle et avant The Rock qui devenait un Maxi Papa, c’est au tour de l’inévitable Vin Diesel de se coltiner les gosses insupportables...
Alors on y va avec le scénario classique du méchant pas beau qu’il faut démasquer et du baby-sitter musclé qui ne sourit jamais mais-qui-va-apprendre-aimer-les-enfants, on y va avec les gags pas drôles et la morale pré-générique de fin obligatoire. Dénué d'une quelconque temporalité, Baby-Sittor ressemble donc à un sermon que l’on nous rabâche chaque fois dans les oreilles, devenant de plus en plus insipide à chaque écoute. Si le film reste une comédie gentillette pour mômes, les plus grands ressentiront cela comme un calvaire dispensable.