Bon, Bacri (1951-2021), ça ne se raconte pas !
Réaliser ce documentaire biographique était un pari difficile auquel s'est affronté le réalisateur.
Ou plutôt les deux puisque la tâche semblait difficile pour un homme seul.
Ce documentaire ne m'a pas appris grand-chose que je ne savais déjà...
Bien sûr, c'est toujours quand on est mort qu'on était le meilleur : le problème c'est qu'on ne le saura jamais ! L'homme était tombé dans la marmite magique du cinéma tout gosse : son père était ouvreur de cinéma le week-end pour arrondirt les fins de mois.
Le cliché qui lui tient à la peau est celui d'un bougon, râleur, taciturne.
Mais quel talent quand il était cravaché ou pas par Agnès Jaoui !
Un habitué des médailles en chocolat car on savait que lors des discours de remerciements, ça allait revendiquer sec ! Pas de apier cadeau mais du brut de fonderie sans emballage cadeau. On s'attendait bien au pire : on n'était jamais déçu ! Bien que dernièrement, alors qu'il était distingué et bqu'on attendait son réquisitoire, il avait surpris : "Eh bien cette année, je vais vous surprendre, je n'ai rien à dire !"
Il était là dira un de ceux qui le connaissaient bien : Jean-Pierre n'était jamais là où on l'attendait...
Ett cachait probablkement une timidité où un grand coeur (ou les deux) derrière cet air constant de toujours être sur ses gardes...
Je ne vais pas vous raconter le film : ce documentaire est très bien ficelé et fait revivre une figure emblématique du cinéma et du théâtre.
Un de ses films qui m'avait le plus marqué était en 1987 : "L'été en pente douce" avec la regrettée Pauline Lafont...
A voir que vous aimiez ll'artiste ou non...
France 3 le 21.01.2022