Bacurau. Du nom d’un village isolé. Fable, satire plutôt, sociale et politique. Le propos est balourd presque puéril : les gentils autochtones contre les méchants américains. C’est du second degré. On peine à comprendre l’intention du film, c’est long, c’est lent, c'est chiant. La première partie contemplative laisse place à une seconde partie où la narration (très confuse) aboutit au constat navrant qu’il n’y a pas de solution sans violence face aux appétits de l’oncle Sam. Les échanges entre américains sont particulièrement consternants, voire débiles ; ils sont sensés représenter les intérêts états-uniens au Brésil, ou tout au moins leur « philosophie » . C’est gros, c’est énaurme, ça ne fonctionne pas. Il n’y a pas grand-chose à sauver du naufrage quasi total.
Reste peut-être l’esthétique 70’s avec le ton façon film de série B qui sauve les meubles. On déconne à bloc pour faire passer un message politique.
C’est raté.