Baïonnette au canon par JulienGauthier
Le plus mauvais Fuller que j'ai vu jusqu'à maintenant. Mais ça reste du Fuller, donc c'est bien.
Comme à son habitude, Fuller ne semble pas s'intéresser au contexte historique dans lequel baigne ses personnages. Il choisit plutôt de se concentrer sur les conflits subjectifs de chacun de ses personnages, particulièrement sur celui du caporal Denno. Celui-ci n’a qu’une peur : avoir des responsabilités. Il préfère alors prendre le maximum de risques pour maintenir en vie ses trois supérieurs. Fuller utilisera d’ailleurs une voix off pour nous faire ressentir l’angoisse du personnage à l’idée de prendre le commandement de l’escouade.