A dog can not make this journey alone, but maybe a wolf can.

Un film bien mignon sur une histoire dont on n’entend pas forcément parler (alors, en période de confinement, je ne vous raconte pas le délire). Alors bien sûr, ça prend énormément de liberté avec l’histoire réelle, pas mal de raccourcis, et l’histoire reste plutôt classique ; mais elle a le mérite de nous proposer une aventure qui fonctionne bien et qui transmet un beau message sur la tolérance, mais aussi nos propres origines et la force qu’elles peuvent nous donner. Le film est plutôt court, mais ne se perd pas en péripéties semblables qui se succéderaient pour combler du temps, du coup ça lui permet d’être efficace et pertinent, d’aller droit au but et ne pas perdre de temps.

Le personnage de Balto est plutôt classique dans le portrait du héros un peu paria, en revanche j’ai beaucoup aimé ce qui est fait avec Jenna, qui ne fait pas que de la figuration. Boris est un comic-relief/mentor plutôt bien dosé, et Steele sera pompé sans vergogne de Gaston avec ce cliché fantastique de la toxicité masculine. La musique de James Horner sera dans l’ensemble très chouette, jusqu’à ce qu’il lance son envolée lyrique avec Heritage of the Wolf qui transcende tout sur son passage. L’animation fonctionne plutôt bien, j’ai beaucoup aimé le travail fait sur la neige et sa dynamique.

Un film bien sympa donc, très mignon, avec une belle histoire, bien dosée, et porteur d’un message tout aussi efficace.