Ce film m’a profondément touchée, par la justesse des mots employés par Bambi.
Cette personnalité m’était entièrement inconnue, et j’ai donc appris beaucoup de cette dame mais aussi de son univers et de l’époque dans laquelle elle a évolué.
En plus de traiter d’un sujet toujours actuel avec les questions de transidentité, Marie-Pierre Pruvost sait user de mots justes, avec beaucoup d’humour.
Le film est articulé intelligemment entre les moments où Bambi se retrouve seule face à la caméra, exprimant son ressenti et ceux filmés par Sébastien Lifshitz, notamment lorsqu’elle retourne en Algérie.
Enfin, beaucoup d’images tournées à l’aide de son Super 8, nous ouvrent entre autres les portes des loges du Carrousel dans les années 50, et viennent grandement enrichir les archives Queer.
Nous passons un beau moment devant ce témoignage précieux.
J’ai eu la chance de voir ce film lors de la rétrospective de Sébastien Lifshitz au Centre Pompidou.
À l’issue du visionnage de ce dernier, nous avons pu dialoguer longuement avec Bambi et ce réalisateur.
Leur rencontre est touchante, et le fait d’avoir pu obtenir leur ressenti, 6 ans plus tard en revoyant ce film, tout en nous en apprenant davantage sur le contexte et tout ce qui s’est déroulé hors-caméra a donc grandement enrichi le mien